Des caractéristiques communes aux 2
régions
- Une grande similitude au niveau des habitats.
- Une similitude importante au niveau
des espèces d'oiseaux et de leurs statuts.
- Plus de 120 espèces en commun sur les 180 espèces
nicheuses que comptent ces deux régions réunies.
La totalité des espèces d'oiseaux se reproduisant
au Grand-duché du Luxembourg se reproduisent également
en Lorraine.
- Pour le Luxembourg comme pour la Lorraine, au minimum 40 %
des espèces nicheuses sont considérées comme
ayant un statut de conservation défavorable.
- 41 des 54 espèces appartenant à la Liste Rouge
du Luxembourg appartiennent également à la Liste Rouge
de Lorraine.
- Parmi les 12 espèces les plus menacées au Luxembourg,
5 d'entre elles appartiennent également aux espèces
les plus menacées de Lorraine.
Des caractéristiques singulières
à chaque région
La présence exclusive en Lorraine de certaines espèces
(une soixantaine au total), même avec des effectifs parfois faibles,
marque une différence nette entre ces deux régions. Ceci
est en partie lié :
- aux différences existantes au niveau des superficies
des 2 régions, du climat, du relief, des types d'habitats présents
au sein de ces deux territoires.
Les sommets vosgiens offrent par exemple des habitats particuliers
abritant des espèces telles que le Venturon montagnard (Serinus
citrinella), le Merle à plastron (Turdus torquata) ou le Pipit
spioncelle (Anthus spinoletta) absentes du Luxembourg.
Le grèbe huppé (Podiceps cristatus) bien représenté
en Lorraine, ne compte que quelques couples au Luxembourg du fait de
la faible disponibilité des habitats qui lui sont favorables.
- à la dégradation des habitats ou des modifications
des aires de répartition des espèces.
le Bruant zizi (Emberiza cirlus) autrefois reproducteur au Grand-duché
du Luxembourg est aujourd'hui absent, sans doute suite à des
évolutions climatiques ou d'habitats qui lui ont été
défavorables. Cette dernière espèce, bien qu'en
régression est encore contactée en Lorraine.
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Travailler à une échelle plus grande et donc plus
proche de la réalité biologique d'espèces aussi
mobiles que les oiseaux
La qualité des résultats relatifs à l'évolution
des populations d'oiseaux sera d'autant plus grande que ces résultats
tiendront compte des aires naturelles de distribution des espèces.
Le caractère transfrontalier de cet observatoire en renforce
donc sa cohérence en lui permettant de s'émanciper, au
moins partiellement, de frontières administratives peu adaptées
à la biologie des oiseaux.
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